L’intelligentsia opprimée au sujet de la Crimée

Publié le 4 avril 2014 dans Libération.

Dans le centre de Moscou, une fresque célébrant le rattachement de la Crimée à la Russie.

Approuvée par une majorité de Russes, la politique menée par le Kremlin en Crimée est critiquée par une partie de l’intelligentsia aujourd’hui sous pression.

« L’un des drames de la situation en Crimée, au-delà de l’annexion, c’est d’avoir réussi à diviser la société russe », explique Irina Prokhorova, leader de la Plateforme civile – mouvement libéral fondé par son frère, l’oligarque Mikhaïl Prokhorov – et participante au Congrès des intellectuels contre l’annexion de la Crimée, organisé à l’initiative de l’écrivaine Lioudmila Oulitskaïa. Invisibles dans les médias influents, ces intellectuels ont cosigné une déclaration «contre la guerre, contre l’isolation de la Russie et contre la restauration du totalitarisme».

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